lundi 26 février 2007

Elinananas

Elina a voulu se faire faire des tresses :


Du coup elle ressemble un peu a ça :


Vous trouvez pas ?


Ma tête fait quand même beaucoup moins mal qu'un ananas au toucher (enfin j'espère)...

vendredi 23 février 2007

Sauvage !!!

La Guyane est bien connue pour la variété de bêtes qui y grouillent. Après quelques temps ici je confirme.
Il y a des bêtes bien marrantes, et d'autres que je préfère voir de loin, de très loin même...

Et oui batman se douche chez moi ... la classe non ?

En même temps que je vous parle j'ai près de moi Bat, notre chauve-souris adoptive qui est venue se pendre au plafond pendant la nuit. Elle a une corne sur le nez et est accrochée par une seule patte, c'est assez marrant.

Sinon ici au monitorium il y a une petite Matoutou qui loge dans la laverie.

Après batman voici spiderman :

Elle est petite c'est sur mais déjà impressionnante. Le pire c'est qu'on vient d'apprendre que finalement, les Matoutous, ben ça peut faire très mal aussi. Benoît n'a su ça qu'après l'avoir photographié, confiant, à 2 cm.


Il faut croire que la laverie est accueillante, on y trouve aussi une petite grenouille fort patiente, qui se laisse elle aussi photographier et flasher d'assez près.


Et si on commençais depuis le début plutôt. Alors dans les deux premiers jours où tu était là tu a vu notre voisin :

l'Agouti.

D'ailleurs quelques jours avant en tondant j'ai croisé un de ces invités exactement là ou vous voyez l'agouti :


Si quelqu'un sait quel serpent c'est ... Enfin après l'avoir titiller il s'est laisser prendre au bout de mon râteau.

Sinon, on vous a déjà présenté Loup, notre mouton paresseux, qui vit en face de la piscine du régiment.

jeudi 22 février 2007

Apatou

On Apatou vu du Maroni lors de notre première ballade en pirogue donc le lendemain on y est retourné. Là c'est un adjudant de l'armée de l'air qui travail au recrutement de mes stagiaires qui nous a remonté jusqu'à Apatou : première commune en remontant le fleuve. Notre guide passe tout ces temps libres sur le Maroni donc il nous a fait passer dans de toutes petites criques où il a vu un anaconda de 5/6 m ... mais il était pas là (dommage ouf zut enfin je sais pas ce que je préfère) Mais on a vu des beautés de la nature :


En parlant de beauté de la nature on est monté à bord d'une barge d'orpaillage.


On est allé sur un autre site du bagne celui réservé aux cocos. toujours impressionnant de voir de telles installations au milieux de rien.


surtout avec la végétation qui reprend ses droits.

Pour finalement arriver à Apatou avec sa gendarmerie,


ses habitations traditionnelles,


ses gros chats qui sèchent sur les toits,


Elle est située juste avant les premiers sauts,


Près du premier saut, on a pu apercevoir un cimetière de gilets de sauvetage (ce qui laisse présumer qu'on ne les passe pas sans difficulté à chaque fois).


(regardez bien dans les arbres les taches orange)
Dans tout ça on a quand même fait une initiation rapide à la marche sur l'eau, quelle sensation !



Mais marcher sur l'eau ne permet apparemment pas de se prendre la pluie sans être mouillé, pas de bol !

mardi 20 février 2007

Après l'air, l'eau

Ici, pas de route ou des mauvaises donc on voyage en pirogue.
Il est donc logique que nous en prenions une pour nos visites. Et tant qu'a faire avec un guide. Après avoir regardé St Laurent depuis le fleuve nous somme allé sur l'île au lépreux dont je vous ai déjà parlé. Ici les forçats mouraient tranquillement un peu plus libres qu'au camp.

Bon ok ils étaient tranquilles pour mourir et pouvaient faire un peu de trafic mais on avait oublier de mettre des médicaments dans le bâtiment qui portait la pancarte "infirmerie".

On a continué en remontant la crique Balaté.
La marée étant haute il fallût baisser nos têtes pour éviter les branches et autre obstacles.
Au bout un petit village Noir-marons et quelques explication sur la culture bushi.

En chemin on s'est fait quelques frayeurs du genre "aaah qu'est ce qui m'attaque ?" en sentant une feuille nous tomber dessus. On a aussi profité de paysages et de sons qu'on ne peut entendre que là.
Au retour nous nous somme arrêtés chez la guide qui tient "le camp jungle" ou nous avons mangé mais ça on vous en parlera plus tard dans un autre post.
Juste pour dire qu'il on un gros chat chez eux en plus de deux molosses et autres caïmans noirs.

Tu oublies encore de parler du singe araignée... Les singes sont en liberté en principe mais là comme la table était mise, ils ont préféré les enfermer vu que ce sont de vrais ouragans.


Puis direction la rive surinamaise. Là deux autres villages, un amérindien collé à un autre bushi rien que ça fait d'eux une particularité, ils est très rare qu'il soient si proches.
là on est allé en boite enfin une ancienne boite de nuit transformée suite a l'agressivité du propriétaire en fin de soirée.
Là exposition d'artisanat local jeu avec un singe et autre info sur la fabrication des pirogues ou du kouak.




Ben a eu un certain succès avec le macak qui lui a gentillement retiré les croûtes des mains. Quant à moi, il m'a juste tenu le doigt (c'est déjà mieux qu'une baffe).

On a pu apercevoir en partant des roches gravées précolombiennes d'un peu loin. Un peu d'histoire ça fait pas de mal.

lundi 19 février 2007

Et si on prennait notre envol ?

En arrivant sur la Guyane j'avais aimer survoller la forêt d'où l'idée de la refaire mais en ULM.
Je pensais faire ça avec Elina seulement qui dit ULM dit 2 place. Comme ni elle ni moi n'avons le brevet de pilote il fallu le faire a tour de rôle. Le rendez-vous fut pris le lundi en fin d'après midi.
Beau temps a l'horizon honneur au femme je laisse Elina en premier pendant que la batterie de ma camera fini de se charger elle sur vole St Laurent puis la forêt, le GSMA et ST Jean remonte par le fleuve.
Elle attérie sans emcombre, voici ses impression pris au vif (4 jours plus tard) :

Ouh la la. Première fois que je monte dans un ULM sans que mon père soit aux commandes. Le gars à interêt d'assurer sinon je saute en vol moi. Je monte, on décolle, mon petit appareil photo en mode macro en main (ben oui c'est tout moi d'oublier de changer de mode). Je découvre St Laurent d'abord depuis un autre angle, c'est vraiment joli et j'arrive plus ou moins à me repérer d'après des point connus (camp de la transportation par exemple). Le pilote est quelqu'un de très bavard, on s'en était déjà apperçu à notre première visite, durant laquelle il a quand même eu le temps de nous expliquer que la famille de sa femme refuse d'utiliser la salle de bain lorsqu'il est présent (détail important pour un vol en ULM non ?).
Donc il m'a fait une visite guidée aérienne plutôt sympathique, malgré ma mauvaise manip sur mon appareil j'ai réussi à prendre quelques bons clichés.
En tout cas, vu d'en haut c'est tellement beau, ça permet d'oublier le côté salle de la Guyanne et d'avoir une vue d'ensemble sur le paysage, le Maroni, le Surinam etc... Je regrette vraiment pas ce vol j'en ai pris plein les yeux. J'aurais juste préféré le faire avec Benoît mais bon il paraît qu'on peut pas tout avoir alors....

Oui merci mademoiselle, donc pour moi qui ai fait le même vol, les mêmes impressions en moins bavard.

dimanche 18 février 2007

A dada...

Céline devenant intenable et nous harcelant quotidiennement pour qu'on aille faire du cheval avec elle.... nous voilà partis pour 2h de routes avec au bout "Cheval pour tous", un ranch au milieu de nulle part.
Nous y trouvons donc un accueil chaleureux, des chevaux croqués par les chauve-souris et autre taons géants, et surtout la sérénité de Céline.
Tagadi tagada, au trop au trop, au galop au galop, beaucoup de plaisir, et un peu de douleur (mes fesses s'en souviennent encore).Il fut dure de détacher Céline de son cheval pour repartir.
Le retour en voiture fut long mais tout cela en vallait la peine.

vendredi 16 février 2007

Au voleur !

Nous sommes allés à Javouhey. Mais Javouhey sans le marché qui est le dimanche il y a pas grand chose appart des Hmongs et des poulets (pas les flics mais les poules et leur potes). Du coup on est pas resté plus longtemps, on a fait demi-tour et direction le carrefour des voleurs (là encore rien à voir avec une grande surface tenue par des malhonnetes).
Le carouf des voleur est l'intersection entre la D 10 et la D 9 où de nombreuses cabanes en bois étalent leurs produits régionaux. Enfin il parait que certains produits ne viennent pas du coin mais d'ateliers plus au sud ou voir même d'ateliers du Surinam. Peu importe Elina devait trouver un objet pour décorer typique guyannais je là laisse vous expliquer son lèche vitrine.


Trouver un objet typique... V'là autre chose. Il y avait de sacrés tabourets pliants, mais bon vu le poids... (Benoît tu m'en feras un dis ?) Bon de toute manière impossible de se concentrer sur un article précis, le p'tit vendeur nous suivait pas à pas avec une guitare désaccordée en nous répétant "on peut toucher, on peut toucher chef, c'est cool...pour vous pas cher" en jouant tous les 3 pas un "accord" de guitare juste dans nos oreilles...
Ça promet !


Après 5 ou 6 carbets on s'est vite rendu compte que plus on s'éloignait du centre, plus les objets étaient fait grossièrement, on a donc fait demi-tour (encore ?) pour voir un vendeur qui nous promettait un bon prix (un de plus) .
J'ai finalement craqué sur une petite pirogue toute équipée, moteur, sièges etc, et en bonus, une pagaye. Benoît a essayé de négocier un peu pour moi et je suis repartie avec ma petite pirogue sous le bras.

jeudi 15 février 2007

silence on ...

Visite !
jeudi 15

Nous nous motivons pour visiter le camps de la transportation.
Rien à voir avec les juifs et Hitler, quoi que ...
Pour commencer, on est en Guyane donc RDV avant 15h pour une visite qui débutera réellement à 15h15.
Sauf que notre guide n'avait pas les clefs, il a tout de suite le réflexe de dire que les esprits ne veulent pas que l'on rentre ... rassurant ! On a été impressionné par les conditions de détention de ces forças mais surtout de l'époque ou ça c'est passé.
En effet lorsque la France découvrait l'horreur des camps nazis, elle oubliait celle de ses bagnards en Guyane.
Bref les photos parlent d'elles mêmes :Au fond, la cellule de papillon et au millieu l'emplacement de la guillotine.


Puis j'ai emmené Elina au Zoo, car comme toutes les petites filles elle adore les animaux.
(plus tard je veux devenir vétérinaire)

Eh oh Benoît, je suis pas une petite fille. Par contre c'est vrai que les animaux et moi...c'est une grande histoire d'amour.(Elina et son nouvel accesoir assorti à son top)

Ok, bon je raconte alors !
Je suis tombée 2 fois amoureuse lors de cette visite, la première fois, d'un Pac, petit rongeur qui ressemble vaguement à Bidouille mon cochon d'inde, mais en 6 fois plus gros, en plus il venait se faire gratouiller... très mignon.
La seconde d'un singe araignée nommé Doudou... ce singe a un air, comment dire, stupide (oui il faut le reconnaître) mais est très attendrissant, je me suis même fais caresser la joue et lécher la main (ils ont des mains vraiment très douces c'est marrant).

Et tu en oubli d'autre qui sont très doux.

Aaaah oui c'est vrai. Les serpents. Benoît et moi en avons porté deux sur nous (quoi ? moi j'ai osé faire ça?) et on peut pas dire que le contact de la peau soit désagréable, mais personnellement sentir tous leurs muscles bouger et ramper sur moi....j'étais pas fière !

Moi si je suis fier de toi.
Et avec tous ça elle veut ramener un mouton paresseux en métropole.

Mais non t'as rien compris, je te le laisse en pension ici.

Quoi ! Ce truc plein de puce qui bouge pas je vois pas l'intérêt je le laisse dans son arbre immobile ou presque.
Tout ça n'intéresse pas les lecteurs revenons à nos moutons. Que pense tu des proprios du zoo ?

(A nos moutons paresseux?) Ben ils sont, comment dire, heu, typiques ? Non ce n'est pas le mot, atypiques alors ? Bon disons uniques en leur genre, très loin d'être bons en accueil, les commentaires valent pourtant le détour.

Bref c'était sympa.